Ses sketches collectionnent des millions de vues sur le Net et chacun de ses spectacles affichent complet !
Son nom : Sellig !
Avec son humour simple et toujours bienveillant, l’humoriste lyonnais a séduit Bamboo, qui lui a proposé de redonner vie à ses gags sous forme de BD.
Déjà trente ans que le public est au rendez-vous !
Son humour rafraîchissant, qui pointe du doigt nos petits travers du quotidien sans jamais être méchant ou vulgaire, s’inscrivant si bien dans l’ADN de Bamboo.
Son humour rafraîchissant, qui pointe du doigt nos petits travers du quotidien sans jamais être méchant ou vulgaire, s’inscrivant si bien dans l’ADN de Bamboo.
Aidé par Erroc, côté scénario, Sellig a eu la chance de voir cinq « pointures » de la BD (Saive, Jenfèvre, Stédo, Léturgie et Juan) mettre en dessins les personnages sortis de son imagination.
Le résultat est désopilant. Une autre façon de découvrir Sellig avant de courir le voir (ou le revoir) sur scène !
Le résultat est désopilant. Une autre façon de découvrir Sellig avant de courir le voir (ou le revoir) sur scène !
La « famille » de Sellig :
Sa sœur, taillée comme Schwarzenegger, testostéronée façon Hulk, et pas commode par-dessus le marché… Il vaut mieux lui dire oui si on ne veut pas se prendre une baffe…
Son beau-frère, Bernard, qui travaille chez EDF. Un peu tire-au-flanc, un peu magouilleur, persuadé d’être le plus malin… Mais il ne moufte pas quand sa femme décide quelque chose…
Jürgen, son insupportable neveu. Connu pour manger la mousse des sièges de voiture ou pour faire des doigts d’honneur aux autres conducteurs sur l’autoroute.
Pupuce, l’animal de compagnie « OGM » que sa sœur a elle-même créé… Un monstre moitié chien, moitié vache, avec un seul œil et surtout plein de dents qui ne donnent pas trop envie de s’approcher.
Sellig, l’interview :
Comment est né ce projet de BD ?
S : C’est Olivier Sulpice, le patron de Bamboo, qui a eu l’idée. Il a vu mon spectacle et pour lui, cela semblait évident qu’il y avait matière à en faire une BD.
Moi, je n’avais jamais imaginé que mes sketches et mes personnages, qui existent depuis près de trente ans, puissent se retrouver dans un album.
On a commencé à discuter, à réfléchir, et le projet est devenu une réalité.
Moi, je n’avais jamais imaginé que mes sketches et mes personnages, qui existent depuis près de trente ans, puissent se retrouver dans un album.
On a commencé à discuter, à réfléchir, et le projet est devenu une réalité.
Comment s’est passée la collaboration avec les différents dessinateurs et avec Erroc qui t’a accompagné dans le scénario ?
S : Alors, soyons très clair : je n’ai rien fait ! Je me suis contenté de livrer mes sketches et de donner parfois mon avis.
Nous avons enlevé quelques gros mots qui passent bien à l’oral mais moins en BD…
Et surtout j’ai voulu faire totalement confiance à ces auteurs et dessinateurs qui connaissent merveilleusement leur métier.
Nous avons enlevé quelques gros mots qui passent bien à l’oral mais moins en BD…
Et surtout j’ai voulu faire totalement confiance à ces auteurs et dessinateurs qui connaissent merveilleusement leur métier.
Et tu es content du résultat ?
S : Je suis super content, oui ! C’était particulièrement intéressant de voir comment des professionnels réussissait à mettre en forme ce que j’avais créé.
Quand il a fallu imaginer la tête des personnages, par exemple, nous étions tous à peu près d’accord pour ma sœur, mais mon beau-frère, je n’étais pas sûr…
Je ne l’imaginais pas comme ça. Mais, avec du recul, je suis très heureux des choix qui ont été fait.
Quand il a fallu imaginer la tête des personnages, par exemple, nous étions tous à peu près d’accord pour ma sœur, mais mon beau-frère, je n’étais pas sûr…
Je ne l’imaginais pas comme ça. Mais, avec du recul, je suis très heureux des choix qui ont été fait.
Et puis il y a cinq dessinateurs différents, donc autant de versions de mes personnages. C’est fantastique.
J’adore en particulier l’idée qu’ils ont eue pour la page de garde où les cinq Sellig revendiquent chacun d’être le bon !
J’adore en particulier l’idée qu’ils ont eue pour la page de garde où les cinq Sellig revendiquent chacun d’être le bon !
Au-delà de ça, j’ai surtout été surpris et flatté que tous ces gens pleins de talent se mettent au service de mes petites histoires. C’est pour moi un sacré cadeau.
On a évidemment envie de te demander si cette famille ressemble à la tienne…
S : Eh bien non… Moi, je suis fils unique, j’ai été élevé par ma mère. Enfant j’étais très seul et j’ai donc très vite développé une imagination débordante pour m’inventer des histoires.
D’abord avec mes Playmobil, ensuite avec un crayon et du papier. J’ai donc inventé cette sœur protectrice que je n’ai pas eue, je me suis créé de toute pièce cette famille imaginaire… pour faire rire les gens…
D’abord avec mes Playmobil, ensuite avec un crayon et du papier. J’ai donc inventé cette sœur protectrice que je n’ai pas eue, je me suis créé de toute pièce cette famille imaginaire… pour faire rire les gens…
Es-tu toi-même fan de BD ?
S : Comme beaucoup d’enfants, j’en ai beaucoup lu petit et adolescent, les classiques : Tintin, Astérix, Gaston, Boule et Bill…
J’ai ensuite eu ma période SF. Et puis j’ai aimé des séries comme XIII…
Aujourd’hui, il m’arrive d’entrer dans une librairie et de prendre un album au hasard… si le dessin m’inspire et si je sens que l’histoire va m’embarquer.
J’ai toujours aimé raconter des histoires mais j’aime aussi qu’on m’en raconte…
J’ai ensuite eu ma période SF. Et puis j’ai aimé des séries comme XIII…
Aujourd’hui, il m’arrive d’entrer dans une librairie et de prendre un album au hasard… si le dessin m’inspire et si je sens que l’histoire va m’embarquer.
J’ai toujours aimé raconter des histoires mais j’aime aussi qu’on m’en raconte…
Sellig, sa sœur et son beau-frère, l’album indispensable pour passer un été loin de la morosité !
A retrouvez en librairies dès à présent !